Pour un tiers d’entre eux, c’est même la dernière dépense qu’ils sacrifieraient s’ils devaient réduire leur train de vie. Mais, plutôt confiants dans leur capacité à faire face grâce à leurs revenus, ils épargnent beaucoup moins que d’autres parents dans le monde en prévision du cursus universitaire de leur progéniture.
Au Cameroun, les études sont une priorité absolue: 70% des parents estiment que financer ainsi l’avenir de leurs enfants est encore plus essentiel que de préparer leur propre retraite. Un chiffre largement supérieur à la moyenne internationale (49%), selon une étude réalisée par HSBC sur la valeur de l’éducation
Conduite auprès de 6 000 parents dans 15 pays, cette enquête montre pourtant que la France est, avec le Mexique, l’un des pays où les familles épargnent le moins pour les études des jeunes: 43% seulement des Français s’y astreignent, contre 63% des parents en moyenne dans le monde. Peut-être parce que notre pays est aussi l’un de ceux où les études supérieures sont les moins coûteuses: 5 465 dollars par an et par enfant (4 924 euros), soit nettement moins que la moyenne internationale, qui s’établit à 7 631 dollars. Mais c’est aussi sans doute parce que les parents comptent surtout sur leurs revenus courants pour faire face à ces dépenses.
La génération Y fait plus d’efforts
«Les jeunes issus de la génération Y sont plus prévoyants que leurs aînés» remarque HSBC. Dans le monde, 79% des moins de 34 commencent en effet à planifier le financement des études de leurs enfants avant même que ceux-ci n’entrent à l’école primaire. Alors que les parents plus âgés ne sont, eux, que 52% à être ou avoir été aussi précautionneux. Les Français sont globalement moins nombreux à anticiper autant…. mais l’écart entre les générations se creuse aussi chez eux. Un tiers des 34 ans et plus préparent financièrement l’éducation des enfants avant le CP, contre 21% des autres parents.
Source : https://etudiant.lefigaro.fr/